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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
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L’OIM lance un appel de fonds d’un montant de 18,5 millions de dollars pour une aide d’urgence aux populations touchées par la variole simienne (mpox) en Afrique de l’Est et en Afrique australe
Nairobi – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) lance un appel de fonds d’un montant de 18,5 millions de dollars pour fournir des services de santé essentiels aux migrants, aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et aux communautés d’accueil en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe, qui risquent de contracter le virus de la variole du simienne (mpox).
« La propagation de la variole du simienne (mpox) en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe est très préoccupante, notamment pour les migrants en situation de vulnérabilité, les populations très mobiles et les communautés déplacées qui sont souvent laissées pour compte dans ces situations de crise », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’OIM. « Nous devons agir rapidement pour protéger les personnes les plus exposées et pour atténuer l’impact de cette épidémie sur la région ».
La variole du simienne (mpox) affecte les populations de la région depuis plus de dix ans. Face à la propagation rapide de la nouvelle souche de la maladie, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré, le 14 août, que la variole du simienne (mpox) constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
À ce jour, plus de 15 000 cas suspects ont été recensés dans la seule République démocratique du Congo, dont 537 décès, selon l’Organisation mondiale de la Santé. D’autres cas ont été confirmés au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Afrique du Sud et en Ouganda. La maladie se transmet de l’animal à l’homme par contact étroit avec des personnes ou des animaux infectés, par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires, de sang, de fluides corporels ou de lésions. Les symptômes comprennent la fièvre, les éruptions cutanées, les maux de tête, les maux de gorge, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et les maux de dos.
L’OIM est préoccupée par les migrants, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et les populations très mobiles dans la région, qui ont tendance à courir un risque d’infection beaucoup plus élevé en raison de leurs conditions de vie et de leur mode de vie mobile et itinérant, ce qui peut considérablement limiter leur accès à la santé et aux soins médicaux. L’appel et le plan de préparation et de riposte de l’OIM sont conçus pour réduire le risque d’exposition à la maladie chez ces groupes en situation de vulnérabilité.
Les 18,5 millions de dollars nécessaires seront utilisés pour renforcer les capacités de réponse aux besoins des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, en soutenant les mesures de lutte et de prévention des infections, en particulier aux frontières. Ce financement permettra également de renforcer les capacités du personnel de santé au niveau national et des agents de première ligne, et d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer un suivi efficace de la maladie et de réduire sa propagation à travers les frontières.
Avec ces fonds, l’OIM entend également promouvoir des activités de sensibilisation auprès des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, et renforcer la coordination transfrontalière dans le cadre de la riposte à la maladie.
La riposte de l’OIM à la variole dans la région s’inscrit dans le cadre de son mandat de soutien aux migrants, aux populations déplacées et aux communautés frontalières. Cette riposte s’appuie sur le cadre de gestion de la santé, des frontières et de la mobilité de l’OIM, qui vise à renforcer les systèmes de santé le long des principaux itinéraires de migration et de mobilité dans la région par une approche combinée de la compréhension de la mobilité des populations et de la surveillance de la maladie.
Les populations en situation de vulnérabilité, comme les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, touchées par cette variole ou exposées au risque de l’être, doivent bénéficier des soins de santé et de la protection nécessaires, en particulier dans les régions où l’accès à ces services est limité et qui comptent un grand nombre de migrants et de personnes déplacées.
Le plan de préparation et de riposte de l’OIM pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et l’Afrique australe est disponible ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
À Nairobi : Yvonne Ndege, yndege@iom.int
À Pretoria : Abibo Ngandu, angandu@iom.int
À Genève : Amber Christino, achristino@iom.int